Préparation Chickering 1868 Jean-François Heisser Théâtre des Bouffes du Nord — Paris

Le piano de Jean-François Heisser, hérité de la pianiste pédagogue Henriette Puig-Roget, est un instrument fabriqué en 1868, aux Etats-Unis.
Il est en bois de citronnier et palissandre.
J’ai le grand honneur d’en assurer l’entretien afin que tous les concerts donnés par son propriétaire soient une totale réussite. Des soins minutieux et soutenus qu’il faut savoir prodiguer aux instruments anciens…

Hymne à Ravel
Jean-François Heisser, piano
Pierre Fouchenneret, violon
Marc Coppey, violoncelle

piano Chickering 1868 en préparation au théâtre des Bouffes du Nord mécanique et marteaux visibles

Marion Lainé reçoit le titre de Maître Artisan en Métier d’Art, de la Chambre des Métiers

logo Maître Artisan en Métier d'Art, gros A rouge

Le titre de Maître Artisan en Métier d’Art constitue la récompense d’une haute qualité professionnelle et d’un véritable engagement dans la promotion de l’artisanat. Aussi, pour l’obtenir, il faut répondre à des exigences réglementaires très précises.
Marion Lainé reçoit le titre en 2021 par le président de la Chambre des Métiers après validation de la Commission Régionale des Qualifications

Attestation maître artisan en métier d'art de la chambre des métiers attribuée à Marion Lainé
qrf

Laurence Garcin, pianiste, à propos de son Steinway B

J’ai toujours envié en tant que pianiste la relation du violoniste envers son luthier. Il confie son violon à une sorte de médecin, de chaman, de magicien, parle d’ouïe, d’âme comme s’il s’agissait d’un être cher, très cher.
Et Marion est arrivée !
Excellente mécanicienne et technicienne des claviers mais pas seulement… Elle aime l’univers sonore, le grain du son, elle est à l’écoute de nos désirs en matière de toucher, de sensation, et parvient ainsi à retisser ce lien d’amour parfois distendu par les années qui passent… J’ai retrouvé mon Steinway avec émotion, il renaissait !
Marion est une fée, une magicienne, une sage-femme aussi… Elle est une artiste, mais aussi une artisan (e), une accoucheuse. Un grand merci à Marion Lainé, nom prédestiné !!!

Luc Reyrolle, particulier, à propos de son Erard 0 de 1910

Il y a quelques années, cherchant un piano pour notre maison de vacances, j’avais eu le bonheur de dénicher un Erard 0 (…qui va bien avec Fauré et Ravel), piano de famille bradé avant déménagement.
Derrière une importante irrégularité au jeu se devinait un potentiel musical, érodé par les années, et, le temps de construire le salon qui devait accueillir dignement ce quart de queue, a muri l’idée de chercher un professionnel pour prendre soin du presque centenaire.
Le bottin savoyard m’ayant donné quelques noms, dont celui de Marion Lainé, l’intérêt affiché par celle-ci pour les pianos anciens et la lecture des précédents satisfécits sur son site m’ont convaincu de faire appel à elle…
Rencontre heureuse, ô combien réussie !
Rencontre‑s faudrait-il dire : la nôtre, avec cette femme simple, agréable, partageant sa passion avec générosité… Mais aussi rencontre singulière entre elle et notre piano qu’elle a adopté en deux jours passés à son chevet : du « ah, là, il va falloir l’aider… » des premières minutes à le jouer, en passant par « il a des choses à dire », jusqu’au « …lumineux ! » dont elle le qualifiait deux (longs) jours de travail plus tard, tandis que nous nous risquions à découvrir un piano à l’expression redéployée : toucher transformé – régulier, direct et léger, nuancé et sensible – sonorité riche, cohérente entre les registres, arrondie et équilibrée…
Plaisir décuplé sous nos doigts d’amateurs sur cet instrument dont ses mains sont allées chercher le meilleur, avec minutie, précision, et une exigence qui lui ferait oublier la pendule !

Un grand merci pour votre passion, la finesse de votre travail, la magie de votre art.

François Frédéric Guy, Marion Lainé, enregistrement Pleyel Concert 1905 Chopin Arsenal de Metz

Enregistrement François Frédéric Guy — Arsenal de Metz

François Frédéric Guy a choisi le Pleyel Extra Grand de Concert de 1905 de la Collection Balleron pour l’enregistrement de son disque Chopin qui sortira prochainement sous le label la Dolce Volta.

Le travail de préparation du piano, en étroite collaboration avec le pianiste, était extrêmement enrichissante, tant sur le plan technique que sur l’approche des pianos anciens sur la lecture de la partition.
L’Arsenal de Metz est un lieu mythique, réputé pour ses qualités acoustiques extraordinaires. C’est un lieu d’enregistrement on ne peut plus rêvé.

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Pleyel N°5

Marque : Pleyel
Modèle : N°5
Taille : 1m35
Année de fabrication : 1915
Origine : France
Finition : palissandre rempli ciré
Cadre fonte ajourée, cordes croisées
Mécanique : Schwander
Clavier ivoire et ébène — 88 touches
2 pédales : forte et una corda

15 000 €
Délai de restauration complète à prévoir

Patrick N. , particulier, à propos de son Pleyel Marigny

Il y a quelque part en Savoie une jeune femme extraordinaire qui fait murmurer les pianos à son oreille…
Ces pianos qui trônent fièrement dans nos salons, et qui au fil des ans, perdent de leur caractère et de leur prestance.
Ce fut le cas de mon PLEYEL MARIGNY, jeune quinquagénaire, qui malgré mes soins avait perdu son éclat sonore.
J’ai fait appel à Marion, qui durant toute une journée s’est occupé de lui, a soigné ses marteaux, les touches de son clavier, a réglé toute sa mécanique profonde lui permettant ainsi de retrouver toute sa fougue et son éclat sonore.
Et depuis, c’est avec un plaisir immense que je le fais résonner dans la maison comme jamais.
Un grand MERCI pour ce savoir faire incomparable et cette merveilleuse rencontre.

Fabienne JUDONG-MANUEL à propos de son Erard modèle 1 de 1897

2012. Une visite chez Emmaüs. Y’a souvent rien, mais parfois des surprises. On aime y trouver nos meubles au hasard des coups de chance. Mais cette fois, oh, un piano à queue, éraflé, édenté, presque injouable, se tient là et aussitôt on tourne autour et on se prend à rêver. On l’adopte, mais on n’aura pas le temps de le soigner tout de suite. Notre Erard est sorti d’atelier à la fin du XIXeme siècle. Il semble avoir eu de la voix, avant…

2015–2016. On le sort du garage pour intégrer le salon. Paul répare les balafres du meuble, change les ivoires, fait briller les laitons et les vis, redonne du lustre au meuble noir, change des feutres et prépare la mécanique des étouffoirs. Pour le reste il nous faut un facteur de pianos. Mais ce travail n’est pas à la portée de tout le monde. A l’issue de l’intervention d’un professionnel, la mécanique devient « jouable », mais le toucher est moins précis que son petit frère le piano droit. Le son est disparate, notes dures et notes sourdes. C’est raté. OK on a compris, c’est pas à mettre dans les mains d’un technicien de piano ordinaire.

2019. Comment trouver l’une des rares personnes capable de faire renaître cet instrument ancien ?
Quelques recherches sur internet plus tard, les spécialistes de haut niveau et capables de restaurer les pianos anciens, sont rares, mais ça existe encore ! Et justement Marion est en Savoie ; aurait-elle été à Paris que je l’aurais contactée malgré tout.

S’ensuivent 3 jours de travail précis et intense. Enlever les bruits parasites, réglage complet de la mécanique, retour à un enfoncement plus faible, préparation des têtes de marteaux, harmonisation ; Marion respecte la conception de ce piano, et se coltine à la matière. Pas de répit, chaque réglage va être parfait, chaque défaut va être résolu, l’un après l’autre. Pas de concession, pas d’excuse, c’est fait pour marcher, très bien même, et ça marchera.
En 2 jours de travail sur la mécanique, le toucher est métamorphosé, et le son est déjà modifié !
Le 3eme jour porte principalement sur la réharmonisation et la finition du toucher. Là encore chaque timbre est refait entièrement. Les opérations de piquages et de réglages s’enchaînent à un rythme soutenu. Elle maîtrise.

Le piano s’ébroue et (re)trouve une plénitude musicale que je n’imaginais pas.
Ouah que ça peut être beau un Erard !
Géniale la conception ! Et Mozart, Chopin, Debussy, Bach, tout sonne avec du corps et de la subtilité. J’aimerais aussi l’entendre en version Jazz, je parie que tout lui va.

Géniale Marion de mettre un immense professionnalisme et savoir-faire, au service de la musique, à travers un instrument né bien avant nous et qui retrouve un beau présent et un bel avenir.
Et un grand merci pour m’avoir indiqué comment on joue d’un Erard, car seule je n’aurais jamais trouvé.

Le boîteux cheval de pré est redevenu un pur-sang de course.
Et maintenant il transporte le musicien et porte la musique !
Et je n’en reviens pas d’avoir ce piano chez moi.
Merci.