piano droit Euterpe Aulne

Euterpe 112 by C.Bechstein

La marque Euterpe, désignée par Bechstein offre une gamme de pianos équilibrés, à la sonorité et au toucher précis . Ce piano accompagnera pendant de longues années, les apprentis pianistes ainsi que les plus confirmés. 

Marque : Euterpe by C. Bechstein
Modèle : E 112
Taille : 1m12
Fabrication : Allemagne / République Tchèque
Année de fabrication : 2007
Structure : cadre fonte pleine cordes croisées
Mécanique : Renner
Clavier : 88 notes du la au do, Rhodoïd
Pédales : una corda, sourdine et Forté
Ebénisterie : Aulne satiné


4000 €

peinture de cadre de Pleyel demi queue à la main et au pinceau

Restauration piano demi-queue Pleyel D 2m04 de 1899 (terminée)

Ce piano est un Pleyel D 2m04 de 1899 en palissandre de Rio. A son arrivée à l’atelier, le sommier de chevilles tait fendu de toutes parts, la tenue d’accord était impossible. D’autre part, ses ivoires avaient été remplacés par de la galalithe cassante et grisâtre. Refusant de revêtir ce clavier avec du plastique, Marion Lainé a choisi de fabriquer manuellement un revêtement en poirier. Le vernis est une gomme laque naturelle appliquée avec la méthode du vernis tampon traditionnel.
Cette restauration a demandé près d’un millier d’heures de travail.
Grâce à cette restauration, Marion Lainé est lauréate 2022 du Concours des Ateliers d’Art de France. Son piano a été exposé au Salon International du Patrimoine Culturel au Carrousel du Louvres au mois d’octobre 2022.

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vieux sommier craquelé, chevilles vers l'arrière Pleyel demi queue 2m04 de 1899 dans atelier de restauration de pianos
chevilles neuves et sommier neuf Pleyel demi queue 2m04 de 1899 dans atelier de restauration de pianos
vieux clavier en galalithe fendu et craquelé tuilé Pleyel demi queue 2m04 de 1899 dans atelier de restauration de pianos
nouveau clavier en poirier Pleyel demi queue 2m04 de 1899 dans atelier de restauration de pianos
vieux étouffoirs en chapeaux de gendarmes feutres usés Pleyel demi queue
nouveau étouffoirs piano à queue Pleyel
piano droit Erard N°12 Grand oblique de 1862 en palissandre avec clavier ivoire

Erard N°12 “Grand Oblique ” — 1862

piano droit Erard n°12 grand oblique en palissandre clavier ivoire et ébène 1862

Restauration Client

Marque : Erard
Modèle : N°12 “Grand Oblique
Taille : 1m20
Fabrication : France
Année de fabrication : 1862
Structure : cadre serruerie, cordes parallèles
Mécanique : Erard à simple échappement
Clavier : 85 notes du la au la, ivoire et ébène d’origine
Pédales : celesta et forté
Ebénisterie : palissandre fucshiné
Style : classique français
Année de restauration : 2020
Lieu de livraison : Gardanne (83)

Description de la restauration :
- Restauration du clavier avec préservation de l’ivoire d’origine
- Remplacement cordes et chevilles sur sommier d’origine
- Flipotage et conservation vernis d’origine de la table d’harmonie
- Regarnissage des étouffoirs
- Regarnissage des têtes de marteaux et des feutres/peaux de mécanique et clavier
- Regarnissage de la céleste
- Reprise du vernis au tampon
- Réglage complet de la mécanique
- Harmonisation du timbre

Restauration

Parution au Dauphiné Libéré — édition Chambéry 14 février 2020

https://c.ledauphine.com/societe/2020/02/13/savoie-la-motte-servolex-dans-son-atelier-marion-laine-restaure-le-piano-de-l-opera-de-toulon

https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2020/02/15/savoie-restauration-de-pianos-dans-l-atelier-de-marion-laine-a-la-motte-servolex

https://c.ledauphine.com/liseuse/73A/20200214

Les Steinway et Bechstein n’ont pas de secrets pour Marion Lainé. Son défi du moment, c’est de retrouver l’âme du piano de l’opéra de Toulon. Photo Le DL /Sylvain MUSCIO

Voilà plus de 700 heures que Marion Lainé planche sur le piano Steinway de l’Opéra de Toulon. Tâches de café, poussière, rouille…, il était en très mauvais état quand elle a remporté l’appel d’offres pour le réparer. Il était même tombé et un pied avait traversé le plancher à deux reprises ! En faisant défiler les photos prises au smartphone, Marion Lainé remonte le temps. Sur les clichés, on retrouve le piano à queue dans toutes les positions. À l’envers, dénudé, poncé, vernis, poli…

Patiemment, une pièce après l’autre, et une étape après l’autre, Marion Lainé a joué sa partition pour sauver ce qui pouvait l’être. Parfois, c’est elle qui a le mauvais rôle et qui, appelée par les assurances ou pour un héritage, doit prononcer la mort d’un piano mangé par les vers ou ravagé par un dégât des eaux. Mais c’était possible de redonner une deuxième vie au piano de l’opéra de Toulon. Un défi estimé à 40 000 euros. C’est beaucoup, mais c’est quatre à cinq fois moins qu’un Steinway neuf.

Restaurer un piano, un défi technique et artistique

Son savoir-faire, Marion l’a acquis en école spécialisée mais aussi dans les maisons allemandes et italiennes où elle a travaillé pour parfaire sa connaissance des instruments et sa technique. Un métier-passion dans lequel elle excelle. Avec l’humilité des artisans qui, sans cesse, sur le métier remettent leur ouvrage. « Je m’estime toujours en apprentissage », sourit-elle. « Même si j’ai hérité d’un certain goût pour le travail bien fait », dit-elle en jetant un coup d’œil et un sourire au portrait de son grand-père, accroché dans l’atelier.

Métal, bois, cordes, feutre, ivoire, vernis… Restaurer un piano est un défi d’une grande technicité quelle que soit la matière. Dans son atelier, Marion Lainé décline ses gammes : tantôt elle joue de la perceuse, de la ponceuse, ou enroule les cordes autour des chevilles. Mais son instrument préféré c’est le pique-marteau. Un outil qui lui permet d’harmoniser la voix du piano en piquant jusqu’à 4 000 fois sur les différents feutres. Au bon endroit et avec la juste précision.

« Le but de la restauration, c’est de retrouver l’âme de l’instrument », résume Marion Lainé. Un défi tout aussi technique qu’artistique. « C’est un travail de précision, où l’on ne supporte pas d’approximation. Il ne faut pas que ce soit bien, il faut que ce soit parfait », sourit la restauratrice. « On travaille au quart de millimètre. Mon travail, c’est de rendre la précision de l’attaque, la souplesse du toucher, la dynamique du son. »

Comme tous les restaurateurs de piano, Marion Lainé travaille, dès le début de la réparation, avec l’idée du son à laquelle l’instrument peut arriver. Et les derniers réglages seront réalisés sur place, comme pour chaque piano. Elle partira de Savoie le 17 février, direction Toulon. Pour, une dernière fois, retravailler le son.

Marion Lainé est l’une des rares techniciennes à intervenir sur les pianos pendant les festivals. Photo Le DL /S.M.

Technicienne de concert lors de festivals

C’est une autre facette du métier de Marion Lainé. La Savoyarde fait partie des rares restaurateurs de pianos qui participe à la Folle journée de Nantes ou au Festival de pianos de la Roque d’Anthéron. Là-bas, elle joue les techniciennes de concert. Pour adapter les pianos à la fois au jeu, au programme mais aussi au trac des concertistes. Là encore, les connaissances et la précision de Marion sont appréciées à sa juste valeur. Car le pianiste, contrairement aux autres musiciens, ne se déplace pas avec son instrument. « Ce qu’il faut, c’est arriver à comprendre ce que les pianistes expriment avec des émotions, et opérer très rapidement le réglage qui va leur permettre de retrouver leurs marques et d’évacuer le stress », explique Marion, en souriant. Quand, un jour, un pianiste lui a lancé : « Marion, il est trop chaud, là, je me brûle en fond de clavier ! ». Elle avait 10 minutes pour ouvrir le piano, et opérer ses réglages sur les touches du clavier pour résoudre le problème qui gênait tant le pianiste avant d’entrer en scène.

Dans le métier, il faut savoir aussi composer avec une part d’improvisation. Mais rien d’insurmontable pour Marion. Avec son pique-marteau en poche, sa bonne humeur et son savoir-faire, les pianos, quels qu’ils soient, elle en fait son affaire.

Antoine Jaccottet, fils du poète Philippe Jaccottet, à propos du Pleyel n°9 de 1914, restauré dans notre atelier

J’ai connu Marion Lainé il y a quelques années lorsqu’elle est venue harmoniser mon quart de queue Erard. J’avais acheté ce beau piano (un modèle 0 de 1919) en très mauvais état à un vendeur peu scrupuleux. Heureusement je m’étais ensuite adressé à la maison Balleron et à Sylvie Fouanon, qui a fait un travail remarquable et l’a magnifiquement restauré en 2009. Depuis son harmonisation, le piano a retrouvé toutes ses qualités et je le joue avec un bonheur sans cesse renouvelé. C’est ce qui m’a incité à m’adresser à elle lorsque l’idée m’est venue de remplacer le vieux piano droit de mes parents, devenu inutilisable. Marion Lainé s’est alors chargée de nous trouver un piano droit Pleyel ancien et de le restaurer de A à Z. L’instrument qu’elle nous a livré au printemps dernier est comme neuf, avec une mécanique impeccable. Il tient déjà très bien l’accord. Et le meuble est très beau. Je ne peux donc qu’ajouter à tout ce qui est dit sur ce site. C’est un immense plaisir de pouvoir faire confiance à tant de savoir-faire et de compétence, à quoi s’ajoute beaucoup de gentillesse et de dévouement. Un grand merci.

Hervé Manceron, à propos de son Steinway O

J’avais entièrement fait restaurer il y a quelques années mon Steinway modèle O de 1902. Il était comme neuf, mais je trouvais que son timbre était trop grêle, je n’arrivais pas à faire de différences entre les nuances pp, p. Je devais tout le temps utiliser la pédale douce pour faire les p. Impossible de faire les pp. La restauration n’était pas en cause, mais il avait tout simplement besoin d’être harmonisé par des mains expertes. Marion est parvenue après 2 jours de travail non stop à rendre à ce magnifique instrument toutes ses couleurs, toute sa richesse, disons-le : toute son âme. Ce n’était plus le même piano.
Félicitations Marion pour votre travail : le résultat est à la hauteur de la passion et de l’amour que je vous ai vus déployer pendant ces deux jours. Merci du fond du coeur et au plaisir de la revoyure.

piano à queue Bechstein vernis noir Napoléon III

C.Bechstein — Modèle A

La robustesse et le raffinement germaniques réunis dans ce piano quart de queue de 1906. Ce Bechstein a bénéficié d’une restauration dans les règles de l’art afin de retrouver ses qualité d’origine : une belle densité de son et une mécanique extrêmement souple et précise.

piano à queue Bechstein 1m80 vernis noir Napoléon III

Marque : C. Bechstein
Modèle : A
Taille : 1m80
Fabrication : Allemagne
Année de fabrication : 1906
Structure : cadre fonte ajourée cordes croisées
Mécanique : Schwander à double échappement
Clavier : 85 notes du la au la, ébène et ivoire d’origine
Pédales : una corda et Forté
Ebénisterie : poirier teinté, vernis gomme laque naturelle Napoléon III au tampon
Année de restauration : 2017
Lieu de livraison : Evires (74)

Description de la restauration :
- Restauration du clavier avec préservation des ivoires d’origine
- Remplacement cordes et chevilles
- Flipotage et revernissage de la table d’harmonie
- Remplacement des têtes et manches de marteaux
- Regarnissage des feutres / peaux de mécaniques et clavier
- Regarnissage des étouffoirs
- Restauration de l’ébénisterie
- Vernis gomme laque naturelle au tampon Napoléon III
- Réglage complet de la mécanique
- Harmonisation du timbre

Piano vendu

Crapaud Schimmel

Marque : Schimmel
Taille : 1m55
Année de fabrication : 1961
Origine : Allemagne (Braunschweig)
Finition : Noyer blond satiné
Cadre fonte pleine tourillonnée, cordes croisées
Clavier ivoires — 88 touches
Deux pédales : forte et una corda

15000,00 €
Délai restauration complète à prévoir