Le piano de Jean-François Heisser, hérité de la pianiste pédagogue Henriette Puig-Roget, est un instrument fabriqué en 1868, aux Etats-Unis. J’ai le grand honneur d’en assurer l’entretien afin que tous les concerts donnés par son propriétaire soient une totale réussite. Des soins minutieux et soutenus qu’il faut savoir prodiguer aux instruments anciens…
Nous retrouvons le programme joué au théâtre des Bouffes du Nord et à Cherbourg : Hymne à Ravel Pierre Fouchenneret, violon Marc Coppey, violoncelle Jean-François Heisser, piano
Le piano de Jean-François Heisser, hérité de la pianiste pédagogue Henriette Puig-Roget, est un instrument fabriqué en 1868, aux Etats-Unis. Il est en bois de citronnier et palissandre. J’ai le grand honneur d’en assurer l’entretien afin que tous les concerts donnés par son propriétaire soient une totale réussite. Des soins minutieux et soutenus qu’il faut savoir prodiguer aux instruments anciens…
Ce piano s’est exprimé à travers trois concerts donnés sur le Chickering lors du Festival Ravel de Saint Jean de Luz Sol Gabetta, violoncelle François Lazarevitch, flûtes Jean-François Heisser, piano Bertrand Chamayou, piano Alain Planès, piano
Fleuron de la Facture Française, le demi-queue de 2m04 est l’une des plus grandes réussites de Pleyel, avec une grande richesse harmonique due à son plan de cordes aux basses évasées. La limpidité des aigus propres à la marque mêlé à la douceur et le velouté des basses en fait un instrument d’une expressivité exceptionnelle. Le clavier, en poirier ajoute une touche de chaleur au piano, et la proximité tactile entre cette essence et l’ébène offre un confort de jeu hors du commun. Grâce à la restauration de ce piano, Marion Lainé est lauréate nationale du Concours des Ateliers d’Art de France Vous pouvez regarder quelques aperçus photographiques de sa restauration en cliquant ici Pour regarder la vidéo de présentation, cliquez ici
Marque : Pleyel Modèle : D Taille : 2m04 Fabrication : France Année de fabrication : 1899 Structure : cadre fonte ajourée cordes croisées Mécanique : Pleyel à double échappement, mécanique à peignes Clavier : 88 notes du la au do, ébène d’origine et poirier Pédales : una corda et Forté Ebénisterie : palissandre de Rio verni tampon gomme laque naturelle Année de restauration : 2022 Lieu de livraison :
Description de la restauration : - Restauration du clavier avec fabrication d’un revêtement en poirier - Fabrication d’un sommier neuf “à façon” - Remplacement cordes et chevilles - Flipotage et revernissage de la table d’harmonie - Adaptation d’étouffoirs Gustave Lyon en remplacement des Auguste Wolff - Regarnissage des étouffoirs - Restauration de l’ébénisterie - Vernis gomme laque naturelle au tampon - Réglage complet de la mécanique - Harmonisation du timbre
Marque : Kriegelstein Modèle : Bijou Taille : 1m45 Fabrication : France Année de fabrication : 1914 Structure : cadre fonte ajourée, cordes croisées Mécanique : Schwander à double échappement Clavier : 88 notes du la au do, ivoire et ébène d’origine Pédales : una corda et forté Ebénisterie : palissandre rempli ciré Style : classique français Année de restauration : 2022 Lieu de livraison : Aix les Bains (73)
Description de la restauration : - Restauration du clavier avec préservation de l’ivoire d’origine - Remplacement cordes et chevilles sur sommier d’origine - Flipotage et revernissage de la table d’harmonie - Refection du chevalet des aigus - Regarnissage des étouffoirs - Regarnissage des têtes de marteaux et des feutres/peaux de mécanique et clavier - Finition rempli ciré - Réglage complet de la mécanique - Harmonisation du timbre
Pour découvrir en images les étapes de la restauration, cliquez ici
Le Pleyel Extra Grand de Concert de 1905, en palissandre de Rio, de la Collection Balleron était à l’honneur pour le Festival Piano Piano. Maroussia Gentet y a donné deux récitals, en solo et en 4 mains.
Les entreprises de fabrication et de restauration françaises adhérant à la Chambre syndicale de la facture instrumentale (CSFI) ont souhaité mettre en place un label valorisant leurs savoir-faire et la fabrication made in France. Ce label ne comporte aucun caractère légal, ne fait ni l’objet d’une appellation officielle, ni l’objet d’une certification et désigne davantage un signe de différenciation donné aux instruments de musique fabriqués par les luthiers et facteurs français, membres de la CSFI.
L’objectif de ce label est de valoriser les savoir-faire centenaires liés à la facture instrumentale et à la lutherie et de mettre en avant l’ensemble du réseau français de fabrication et de restauration. Ce réseau regroupe à la fois des entreprises de taille moyenne dont les noms sont connus à l’international, ainsi que des TPE et entreprises unipersonnelles avec les luthiers et facteurs qui sont présents sur l’ensemble du territoire.
A travers ce label, les fabricants et restaurateurs français souhaitent également affirmer leur volonté de lutter contre la contrefaçon, le commerce illégal des espèces protégées et la déforestation.
C’est ainsi qu’est née la Charte du label qui met en avant les valeurs qui sont essentielles aux yeux des fabricants et restaurateurs français de la CSFI et les engagements qu’ils prennent.
Marion Pianos fait partie des tout premiers ateliers a bénéficier de cette reconnaissance, auprès d’autres ateliers de renom
Le piano de Jean-François Heisser, hérité de la pianiste pédagogue Henriette Puig-Roget, est un instrument fabriqué en 1868, aux Etats-Unis. J’ai le grand honneur d’en assurer l’entretien afin que tous les concerts donnés par son propriétaire soient une totale réussite. Des soins minutieux et soutenus qu’il faut savoir prodiguer aux instruments anciens…
Nous retrouvons le programme joué au théâtre des Bouffes du Nord : Hymne à Ravel, la Belle Saison Pierre Fouchenneret, violon Marc Coppey, violoncelle Jean-François Heisser, piano
Chickering de 1868, sur la scène du Trident de Cherbourg
Pour inaugurer la restauration de son piano Steinway, l’Opéra a invité la pianiste Marie Vermeulin, dont les doigts ont virevolté sur le clavier pour interpréter les 13 Scènes d’enfants, op.
Pour inaugurer la restauration de son piano Steinway, l’Opéra a invité la pianiste Marie Vermeulin, dont les doigts ont virevolté sur le clavier pour interpréter les 13 Scènes d’enfants, op. 15, de Robert Schumann et les Femmes de légende de la compositrice française Mel Bonis (1858–1937) : Ophélie, Phoebé, Desdémone, Omphale, Mélisande, Salomé. Les applaudissements ont confirmé que le piano pouvait entamer une seconde vie. Claude- Henri Bonnet, directeur général et artistique de l’Opéra, a commenté « conçu en de 1955, ce piano a été acheté par l’Opéra en 1964 et a été apprécié par de nombreux grands pianistes, de Michelangeli à Rubinstein. Après avoir rendu de bons et loyaux services pendant très longtemps, parfois été malmené, il a été relégué dans un coin. Les pianistes Alexandre Tharaud et Bertrand Chamayou ont incité à le restaurer car ils le trouvaient ’ bien chantant ». La résurrection de cet instrument a été rendue possible grâce au mécénat de l’association Provespérance, qui favorise les projets culturels et artistiques en Provence, par le biais de Gérard Cerruti, président de l’Union Patronale du Var. Marion Lainé, restauratrice indépendante, lui a consacré 700 heures pour enlever les vestiges du temps et du jeu puis retravailler le son.